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vendredi 20 mai 2016

La France reste parmi les 10 pays les plus prisés des investisseurs étrangers

Moins attractif que l'Allemagne ou le Royaume-Uni, la France arrive en 8ème place du baromètre AT Kearney.
Après une période de repli sur leurs marchés nationaux, les grands investisseurs mondiaux recommencent à regarder vers l'étranger, révèle le dernier baromètre AT Kearney,.

Selon cette étude, qui offre une vue globale des plans d'investissements des dirigeants mondiaux, 70 % de patrons de 500 multinationales envisagent ainsi une augmentation de leurs investissements à l'étranger dans les trois prochaines années.

Pourtant, ils restent très sélectifs sur les pays dans lesquels investir, privilégiant les zones les plus sûres. Sans surprise, les États-Unis et la Chine restent en tête des pays les plus prisés des investisseurs, pour la troisième année consécutive.

Victimes des tensions géopoli­tiques, les pays émergents sont en recul : « Les Brics ont quasiment disparu du classement », note Xavier Mesnard, partner chez AT Kearney. La Russie est absente du palmarès, le Brésil perd 6 places et le Mexique 9. Quant à l'Afrique, elle est la grande absente du classement, sans aucun pays retenu.
En revanche, l'Europe, qui reste le plus gros marché au monde, demeure une zone prioritaire : 13 pays européens figurent dans la liste des 25 pays où les dirigeants prévoient d'investir en priorité cette année.

La bonne place de la France, s'explique par les mesures prises pour accroître l'attractivité, comme le CICE ou la loi Macron, mais aussi par une amélioration globale de l'image de la France, à laquelle travaille Business France

Il reste cependant des efforts à faire. Car si les dirigeants prévoient d'augmenter leurs plans d'investissement en France dans l'industrie et les services, ils veulent les réduire dans le secteur des nouvelles technologies. « La France n'est pas unanimement perçue comme une terre d'avenir pour les investissements informatiques », estime Xavier Mesnard. « Le coût du travail et les pesanteurs réglementaires restent des freins. Mais le "French Bashing" est en recul chez les grands investisseurs.

La France bénéficie de sa position géographique centrale, d'atouts structurels forts, de bonnes infrastructures et d'une éducation supérieure de qualité.


Vu dans Le Figaro (Marie-Cécile RENAULT)

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