Extrait d'un édito de Daniel FORTIN dans les Echos du jour :
"En quantité comme en qualité, la France ne
produit pas assez, ni assez bien. Il est vital que le gouvernement
prenne la mesure de ce problème l'an prochain.
S'il faut, bien sûr,
continuer à alléger les coûts de production de nos entreprises, il faut
aussi permettre à nos producteurs d'accélérer la transformation de leur
offre. De ce point de vue, il ne faut pas enterrer trop vite l'espoir
d'un rebond français.
L'une des rares bonnes nouvelles de 2015 aura été
celle d'une réelle accélération de la révolution numérique dans notre
pays."..." "le label FrenchTech a acquis ses lettres de
noblesse à l'international.
Dans les grandes entreprises, la prise de
conscience d'une transformation profonde de l'offre a dépassé elle aussi
le simple stade du discours de communicant"
et Alexandre COUNIS précise de son côté :
L'année restera d'abord comme celle de la prise de conscience. « On
a longtemps pensé que le numérique était une révolution médiatique,
puis que c'était une nouvelle économie. En 2015, on a compris que
c'était un phénomène général de transformation de la société, qui
n'épargnera aucun secteur ni aucun leader établi », souligne Benoît Thieulin, président du Conseil national du numérique.
Plus un PDG du CAC 40 qui ne parle de Google ou d'Amazon comme de l'un de ses
concurrents. Le risque d'« ubérisation » est dans toutes les têtes.
Accor, qui annonçait dès la fin 2014 une remise à plat de sa stratégie
pour contrer Booking.com, Expedia et Airbnb, a fait des émules. « On commence à sentir que certains grands groupes ont de vraies stratégies numériques »,
relève Henri Verdier, à la tête de la Direction interministérielle du
numérique et des systèmes d'information et de communication.
Autre
nouveauté : les grandes entreprises n'hésitent plus à aller au-devant
des start-up. Orange y envoie ses cadres en immersion, ou dans des
accélérateurs. BNP Paribas ou Saint-Gobain disposent de postes de
travail dans le Partech Shaker, la pépinière créée par le fonds Partech
Ventures. Et Renault lance son propre incubateur pour repérer les talents"
Même si Gilles BABINET reste réservé :"Même s'il y a une réelle prise de
conscience, depuis un peu plus d'un an, de la magnitude de cette
révolution, les entreprises françaises sont
encore trop timorées.
Souvent, on considère que la
révolution digitale c'est de la
technologie. Or, c'est avant tout un
nouveau modèle de management qui
permet l'innovation, la créativité et la prise de risque avec moins de
hiérarchie. Sur ce sujet, les entreprises françaises ont encore du
chemin à parcourir..."
soyons résolument optimistes. Notre créativité a tant à dire sur tous ces sujets. Que celles et ceux qui n'ont pas encore fait le voyage en Silicon Valley avec les Learning Expeditions REAL CHANGE,se lancent : effet de transformation garanti.