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mardi 11 octobre 2016

Kiloutou se diversifie dans la location de groupes d'électrogène et de pompages

Après le matériel d'élévation avec ces deux précédentes acquisitions, Kiloutou, leader français dans la location de matériel pour le BTP, poursuit sa diversification.

Il annonce le rachat de 100 % de la Compagnie Atlantique de Location et entre sur le marché de la location de groupes d'électrogène et de pompages.

Basée près de Dax, la société rayonne sur le grand Sud-Ouest.

Kiloutou a totalisé en 2015 un volume d'affaires de 462 millions d'euros, avec 460 agences.

Vu dans les Echos du 07/10/16

lundi 10 octobre 2016

Caramail revient

Caramail, une légende d'Internet, renaît de ses cendres.

Le célèbre Webmail en vogue dans les années 1990, est de retour dans une nouvelle version.

La société allemande GMX, qui a acquis la marque alors que celle-ci était en déclin, a annoncé un nouveau produit intégrant le chiffrement de bout en bout.

Ce nouveau Caramail se veut néanmoins simple d'utilisation.

A suivre.

Vu dans Les Echos du 07/10/16

dimanche 9 octobre 2016

Les trois grands freins à la voiture autonome

Extrait d'un article repéré dans Les Echos qui tente de tempérer l’enthousiasme sur la voiture autonome.

Malgré des progrès spectaculaires et l'optimisme des constructeurs, la voiture sans chauffeur n'est pas pour demain. La faute à la technologie, à la réglementation et aux conducteurs.

C'est, avec sa cousine la voiture électrique, l'une des stars du Mondial de l'automobile : la voiture autonome concentre l'attention des constructeurs, soucieux de ne pas se laisser damer le pion par Google.

Plusieurs d'entre eux ont annoncé leurs premiers modèles entièrement autonomes pour 2021 - autant dire demain -, et le cabinet McKinsey prévoit même qu'elles représenteront 15 % des ventes en 2030 avec à la clef une réduction drastique des accidents - à cette date, selon le BCG, 90 % des accidents en ville seraient évités.

Certes, les progrès ont déjà été considérables. Pourtant, depuis l'été, l'enthousiasme retombe, et certains spécialistes ne cachent pas leurs doutes sur un avènement aussi rapide que l'affirment certains constructeurs.

Deux principaux obstacles :

  • Pour être autonome, la voiture doit d'abord savoir se repérer. Ce que font les Google Car grâce à un lidar (laser de télédétection) posé sur le toit, qui scrute en permanence leur environnement dans toutes les directions. L'ordinateur de bord compare en temps réel ce paysage numérique avec la cartographie 3D embarquée et en déduit sa position. Mais cette solution semble impensable pour les futures voitures du commerce.
  • La détection des obstacles s'avère encore plus délicate. La portée actuelle des capteurs permet d'évoluer à faible vitesse, mais sont insuffisants au-delà de 100 mètres. Les logiciels sont conçus pour un nombre de cas limités, mais échouent devant les exceptions. Or, dans un environnement ouvert, on ne peut pas tout prévoir.

Laisser la route aux voitures autonomes exigera des évolutions dans plusieurs domaines. D'abord celui de la réglementation. Aux Etats-Unis, où chaque Etat légiférait de son côté, le gouvernement fédéral et l'agence chargée de la gestion des autoroutes viennent de prendre les choses en main.

L'Europe va plus lentement. Elle a déjà du mal à imposer le système eCall d'appel d'urgence automatisé.

Le monde de l'assurance devra lui aussi s'adapter. Certains acteurs commencent à proposer des contrats spécifiques et des primes en baisse aux automobilistes possédant des systèmes d'aide à la conduite. Demain, ils devront sans doute changer leur modèle économique. Car, en cas de sinistre, qui sera responsable ? Le propriétaire du véhicule, le constructeur, le concepteur du logiciel, voire le fournisseur du système de communication s'il s'agit d'une voiture connectée ? D'autant qu'avec la montée du modèle de l'autopartage il est possible que de nombreux utilisateurs ne soient plus propriétaires du véhicule…

C'est donc l'ensemble de l'écosystème bâti pendant des décennies autour de l'automobile qui sera à repenser.

Et si le principal obstacle à la voiture autonome était tout bonnement l'être humain ? Pas simple de lui trouver une place derrière un volant et des pédales qu'il utilisera moins, voire pas du tout.

Vu dans les Echos du 04/10/16 (Frank NIEDERCORN)

samedi 8 octobre 2016

GYS innove et fait sa place sur la scène internationale

La société industrielle mayennaise (Laval) GYS voit ses outils référencés au plan mondial par les constructeurs. Il investit en France et envisage une troisième usine dans le monde.

Les postes à souder, les chargeurs de batterie, les équipements de carrosserie… Ces outils font partie du quotidien des artisans et des garagistes.

Si les industriels allemands et chinois ont pris une part prépondérante sur ces biens d'équipement, le français GYS résiste.

Cette société familiale de 550 salariés produit chaque année 500.000 de ces machines. GYS dépassera en 2016 les 70 millions d'euros de chiffre d'affaires, en hausse d'environ 15 %. Et l'export dépasse déjà la moitié des ventes.

Pour suivre cette croissance, l'industriel engage une nouvelle vague d'investissements à Laval, construisant 5.500 m2 d'usine et d'espaces logistiques supplémentaires.

Cela ne suffira pas. Après une deuxième usine installée en Chine, la société envisage d'en créer une troisième. Le pays ni même le continent ne sont encore décidés, mais Bruno Bouygues, le PDG, explore l'Amérique du Nord.

Cet essor, le dirigeant l'attribue en partie à une nouvelle génération de produits et à une série d'accords mondiaux. GYS vient de signer un nouveau contrat avec Volkswagen pour un chargeur de batterie « intelligent », le Gysflash 100, lequel devrait équiper les milliers de concessions de la marque dans le monde. Avec ce chargeur, la firme entre dans le monde du véhicule connecté et du Big Data.

L'appareil permet en effet de stabiliser la tension du véhicule, de compenser les micro-variations électriques lorsque le garagiste met à jour les nombreux microprocesseurs d'une voiture. Grâce à cet appareil, le constructeur récupère également au passage les data des véhicules.« Sur ce type d'appareils, nos concurrents n'ont pas encore atteint une capacité industrielle », estime Bruno Bouygues.

Le chargeur retenu par Renault intéresse aussi d'autres constructeurs.

Dans le même temps, Ford vient d'homologuer GYS au plan mondial, cette fois sur les appareils de soudage de ses concessionnaires.

Pour Mercedes, elle a mis au point une technologie de soudage Mig (à l'arc) adaptée aux nouveaux aciers légers et durs des futurs véhicules de la marque.

A l'intention des réparateurs travaillant sur ces mêmes aciers durs, GYS a lancé un appareil de rivetage léger. Et, pour les carbones, le groupe propose désormais des appareils à induction permettant de désassembler les matières plastiques en recourant aux courants de Foucault plutôt qu'à la flamme.

Vu dans Les Echos du 06/07/10 (Emmanuel GUIMARD)

vendredi 7 octobre 2016

18 pépites françaises en piste pour les Etats-Unis

Bpifrance et Business France ouvrent aujourd'hui les candidatures au programme Impact, le nouveau nom d'Ubi i/o.

Trois ans après avoir engagé Ubi i/o, un programme à destination des jeunes pousses françaises,bpifrance et Business France prolongent leur action.

Les 18 start-up sélectionnées bénéficieront toujours d'une immersion de dix semaines à New York et San Francisco à partir du 17 avril prochain, mais auront l'occasion de s'y préparer durant un « boot camp » les jours précédents.

«L'idée est que les startuppeurs soient prêts dès qu'ils arrivent sur place », explique Paul-François Fournier, directeur exécutif innovation de bpifrance.

Pas de changement radical pour la future promotion, mais de petites retouches pour améliorer l'efficacité de ce programme, qui a fait ses preuves :

  • 82 % des lauréats ont implanté un bureau outre-Atlantique
  • 66 millions d'euros levés par les 24 entreprises
  • 200 contrats commerciaux signés en trois ans. 

L'objectif d'Impact est d'obtenir des résultats similaires en Chine. Le programme a démarré l'an dernier, mais il doit encore se perfectionner.

Vu dans Les Echos du 06/10/16 (Guillaume BREGERAS)

jeudi 6 octobre 2016

Le papetier ardéchois Canson passe sous pavillon italien

Le célèbre papier Canson change de nationalité. Le groupe italien Fila va mettre la main sur le papetier français pour un montant de 85 millions d'euros.

« Canson est l'entreprise la plus prestigieuse au monde dans le secteur de la production et de la distribution de papier à haute valeur ajoutée », s'est réjoui Massimo Candela, le patron du fabricant d'instruments d'écriture Fila, dans un communiqué.

Le propriétaire de Canson, le groupe normand Hamelin, menait des négociations exclusives avec Fila depuis mai. L'acquisition valorise le papetier ardéchois à 85 millions d'euros.

Fondé en 1557 par la famille Montgolfier, Canson est basé à Annonay. Le papetier ardéchois compte 450 salariés et a généré un chiffre d'affaires de plus de 100 millions d'euros en 2015 (+5,2 %).

En difficulté, il avait annoncé en octobre 2014 vouloir supprimer 58 postes. Après la mobilisation des salariés, le PSE avait été suspendu, mais un plan de départs volontaires est toujours en cours.

L'entreprise compte une usine en France et des sites de transformation et de distribution en France, en Italie, aux Etats-Unis, en Chine, en Australie et au Brésil.

Fila n'a pas donné de précisions mercredi sur leur avenir, mais la direction de Canson avait indiqué en juillet que l'ensemble des salariés des sites français devait être repris.

Le groupe Fila est spécialisé dans la fabrication d'articles d'écriture et de dessin, et compte plusieurs grandes marques comme les crayons de couleur Giotto. La société est cotée à la Bourse de Milan depuis novembre 2015. Né à Florence en 1920, Fila est géré depuis 1956 par la famille Candela.

L'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 275 millions d'euros en 2015 et emploie au total 6.500 personnes.

Vu dans Les Echos du 06/10/16 (E. G., avec AFP)

mercredi 5 octobre 2016

Sigfox poursuit son développement à l'étranger

Sigfox vise 60 pays en 2018 et compte atteindre l'équilibre économique en 2019.

Sigfox a les yeux résolument tournés vers l'étranger. La start-up française spécialisée dans la connectivité des objets, aujourd'hui présente dans vingt-quatre pays, ambitionne d'en totaliser une trentaine à la fin de l'année et une soixantaine d'ici à 2018.

«L'important, c'est de se déployer rapidement. On installe des antennes dans le monde entier et à la fin, on en aura quelques dizaines de milliers », explique Ludovic Le Moan, PDG fondateur.

Celle-ci accélère notamment aux Etats-Unis, où elle devrait être dans une centaine de villes d'ici la fin de l'année. Sigfox déploie tout seul son réseau dédié aux objets connectés, tout comme en France et en Allemagne.

En revanche, partout ailleurs, il s'implante avec un partenaire.

La Chine devrait devenir une « priorité » pour la start-up « l'année prochaine » dès que le risque d'être copié aura été maîtrisé.

La pépite de la French Tech, aux 300 salariés, qui multiplie par trois son chiffre d'affaires tous les ans, prévoit d'atteindre l'équilibre économique en 2019. Elle a levé 150 millions de dollars depuis sa création et vise une nouvelle levée de fonds «sans doute bientôt ».

Vu dans Les Echos du 05/10/16 (Fabienne SCHMITT)

mardi 4 octobre 2016

Norvège : la voiture verte s'est développée grâce à une politique incitative

Avec 90 000 véhicules électriques et 27 000 hybrides rechargeables, la Norvège détient le record par habitant. Mais l'Etat limite ses mesures incitatives.

Mais les ventes de voitures électriques neuves marquent le pas. Elles représentent 15 % des nouvelles immatriculations au cours des huit derniers mois, contre 17 % pour la période correspondante de 2015.

Les acheteurs du véhicule électrique sont exemptés de taxes, des péages (autoroutes, ponts, tunnels), embarquent sans frais sur les ferries et empruntent les couloirs de bus.

Ces mesures incitatives ont fait exploser les ventes (de 2 240 en 2011 à plus de 90 000 en 2016). Au Hordaland, la région de Bergen, où le gouvernement local a mis en place plus de points de recharges électriques,  plus de 20 % des nouvelles voitures immatriculées sont électriques, contre une moyenne d'environ 15 % pour toute la Norvège au premier semestre de l'année 2016.

Niveau de ventes à suivre, car les communes, capitale en tête, souhaitent diminuer les incitations et contraindre en mars prochain les propriétaires à s'acquitter des péages urbains.

Vu dans le Figaro du 02/10/16 (Slim ALLAGUI)

lundi 3 octobre 2016

Les constructeurs auto investissent la Silicon Valley

Qu'il s'agisse d'un bureau de veille, d'un centre de recherche et développement ou d'une branche de leur fonds d'investissement, tous les constructeurs automobiles veulent désormais disposer d'une adresse en Silicon Valley.

Mercedes-Benz et Volkswagen ont installé des petites équipes dans la Silicon Valley dès la seconde moitié des années 1990 et depuis cinq ans tous les autres s'y précipitent : Ford, Renault-Nissan, Toyota, Honda

Une dizaine de constructeurs automobiles y sont désormais installés, dans l'espoir de trouver des solutions pour faire face à deux révolutions :

  1. le déplacement de la valeur ajoutée vers les logiciels, la voiture autonome en étant l'incarnation la plus poussée
  2. l'évolution des modes de consommation de la propriété à la location, symbolisée par le succès d'Uber. 

La combinaison des deux - une voiture autonome partagée - pourrait conduire à une baisse de 40 % des ventes de voitures aux Etats-Unis d'ici à 2040, selon l'analyste Brian Johnson, de la banque Barclays.

L'installation d'un laboratoire en Californie doit permettre aux fabricants de mieux répondre à cette menace. D'abord, en débauchant plus facilement les meilleurs ingénieurs et développeurs des entreprises high-tech, ensuite, en leur permettant d'être en contact permanent avec les start-up et les universités de la région, notamment Stanford, à la pointe sur les sujets de voiture autonome, d'intelligence artificielle et d'interface homme-machine.

Toyota vient ainsi de lancer au début de l'année un laboratoire de recherche spécialement consacré à l'intelligence artificielle et à la robotique, dont l'effectif, actuellement de 70 personnes, va monter à 200.

Ford, qui dispose d'un laboratoire de 130 personnes à Palo Alto, s'est récemment associé à Amazon pour intégrer Alexa - l'assistante numérique de son enceinte Echo - dans son système de bord.

Mercedes-Benz a, lui, travaillé à l'intégration du thermostat connecté Nest de Google - pour que le chauffage de la maison s'adapte en fonction de la distance restant à parcourir par la voiture.

Désormais, les constructeurs vont au-delà de la simple collaboration, en investissant ou rachetant des start-up. Le coréen Hyundai, qui dispose sur place d'une petite équipe de 10 personnes depuis 2011, a investi dans un outil de reconnaissance musicale, une technologie de recharge sans fil et un fabricant d'un nouveau type d'ampoules écologiques.

De son côté, General Motors a mis la main sur Cruise Automation, une start-up ayant développé un « kit » rendant les voitures autonomes, pour 1 milliard de dollars.

Vu dans Les Echos (Anaïs MOUTOT)