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lundi 30 mai 2016

Tesla ouvre une boutique en centre commercial

Le constructeur de voitures électriques TESLA a confirmé son intention d'ouvrir une « boutique » dans le centre commercial de Parly 2, dans la région parisienne,

« Une telle implantation nous permettra d'aller à la rencontre du grand public, explique Olivier LOEDEL, directeur de Tesla en France. Parly 2 est un centre commercial haut de gamme, qui reçoit 12 millions de visites par an, avec un public cohérent par rapport à la typologie des gens qui peuvent acheter une Tesla. »

D'une surface de 200 m², la boutique de Parly 2, qui devrait ouvrir fin juin, servira surtout de point de contact avec les futurs clients. Il ne s'agit donc pas d'un centre de livraison et de service, comme le groupe en possède à Chambourcy, Aix-en-Provence ou Bordeaux.

Tous ces points de vente présentent la particularité d'être des succursales directes de TESLA, et pas des concessionnaires.

TESLA veut maîtriser la relation avec les clients. Cette approche est caractéristique des acteurs des nouvelles technologies. Elle nécessite des capitaux, ce qui impose un développement rapide.
A la fin de l'année, un grand centre devrait ouvrir à Lyon et peut-être un point de vente à Paris intra-muros. Selon les données du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), 245 Tesla ont été immatriculées en France sur les quatre premiers mois de l'année, ce qui représente une hausse de 70 % sur un an.

Ce chiffre représente 3 % des immatriculations de véhicules électriques sur la période en France.

Vu dans le Figaro (Emmanuel EGLOFF)

mercredi 25 mai 2016

Saint-Gobain se développe dans l'isolation à base de fibres de bois

Saint-Gobain a annoncé le rachat de Buitex, société spécialisée dans la fabrication de produits d'isolation à base de fibres de bois destinés aux marchés français et d'Europe continentale sous la marque Isonat.
 
Celle-ci devient la nouvelle dénomination sociale de la société. Saint-Gobain élargit ainsi sa gamme multimatériaux de solutions d'isolation, conformément à sa stratégie de développement de niches de marchés à forte croissance, avec des solutions innovantes pour l'habitat.
 
Vu dans Les Echos

lundi 23 mai 2016

Zero, la moto électrique californienne, à l’assaut de la France

Dix ans après sa création, le constructeur américain cherche à s'imposer en Europe.

ZERO sonne comme le nom d'un avion de chasse japonais, mais c'est de motos électriques américaines qu'il s'agit. Des motos racées, économiques à l'usage et, surtout… silencieuses. Si discrètes que la police de Los Angeles en utilise pour pénétrer dans les centres commerciaux ou surveiller les quartiers résidentiels sans troubler le voisinage.

En France, il s'agit surtout de surfer sur la vague des véhicules électriques - voitures, scooters, vélos. D'ailleurs, Harley Davidson veut s'y risquer après KTM et BMW dont le scooter C-Evolution (409 unités) domine ce micro-marché : 700 véhicules en France l'an dernier, tous types de deux roues compris.

Parfois considéré comme le Tesla de la moto, ZERO a été fondé en 2006 par un ancien ingénieur de la Nasa, Neal Saiki. Il n'est resté que cinq ans dans l'entreprise pour rejoindre un projet d'hélicoptère futuriste dans le sillage de Sikorsky.

Dix ans après sa création, le constructeur de Santa Cruz (Californie) est contrôlé par le fonds d'investissement Invus (actionnaire de Weight Watchers).

Quelque deux mille machines ont été vendues dans le monde en 2015 dont la moitié aux États-Unis. Comme TESLA, ZERO a fait le choix de développer sa propre batterie litium-ion qui assure une autonomie de 317 kilomètres en ville et de 158 kilomètres sur autoroute (à 113 km/h) avec l'adjonction de batteries supplémentaires. Des performances inimaginables voilà quelques années. « L'entreprise n'a que 10 ans mais le développement est si rapide que cela doit correspondre à 100 ans pour les motos conventionnelles », souligne Umberto Uccelli, directeur des opérations européennes.

Les batteries sont très sophistiquées : elles peuvent subir 2 500 cycles de charge complets. Scott Harden, vice-président du marketing mondial, estime d'ailleurs que ce sont les meilleures du monde, meilleures en tout cas que celles utilisées par TESLA

Côté investissements, la firme est discrète. « Nous supportons le plus gros de l'effort actuellement, c'est difficile », indiquait-elle l'hiver dernier.
Présent en France depuis deux ans, ZERO, lance une offensive d'envergure avec huit machines équipées de trois motorisations distinctes.

Les atouts des motos électriques en matière d'environnement sont connus mais tardent à séduire les pouvoirs publics : elles ne bénéficient d'aucune aide, contrairement aux autos. On peut piloter les machines de 11 kW/h telle que la ZERO S, l'équivalent d'une 125 cm3, avec un permis B automobile. Mais elle coûte tout de même 15 990 euros.

Vu dans Les Echos (Charles GAUTIER)

samedi 21 mai 2016

Sprint, un nouvel accélérateur de start-up à Montpellier

Une structure à Montpellier, dénommée SPRINT, va voir le jour afin d'accompagner une cinquantaine de start-up. NUMA, l'accélérateur parisien, s'est adossé au projet.

A ce jour, il faut en moyenne entre cinq et sept ans à une start-up en France pour commencer à atteindre une taille significative et une visibilité sur le marché international. Face à la compétition technologique mondiale, il faut réduire ce cycle.

Le fait que SPRINT soit adossé au NUMA va permettre aux start-up de la French Tech Montpellier d'accéder au réseau des entrepreneurs et décideurs parisiens.

L'accélérateur a aussi pour objectif de garder des talents en région

Les pépinières d'entreprises innovantes du Business Innovation Center de Montpellier (Cap Alpha, Cap Omega, Cap Gamma), ont déjà produit de nombreuses start-up : 1001Pharmacies (pharmacie en ligne), Tellmeplus (intelligence artificielle), Care Labs (Chèque Santé), Plussh (live stream), Teads (publicité vidéo sur Internet), Matooma (cartes Sim pour objets connectés), HTTPCS (cybersécurité)…

En 2015, les entreprises locales ont levé 80 millions d'euros. Le 16 mars 2016, 67 investisseurs nationaux ont ainsi assisté au pitch de 16 start-up, lors de la 13e édition de Montpellier Capital Risque.

Dix start-up seront retenues pour entrer dans le programme de l’accélérateur SPRINT. Les start-up ciblées doivent être basées en Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées (LRMP) et appartenir au champ numérique au sens large - fintech, jeux vidéo, medtech…

La composition de la première promotion sera arrêtée début juin, pour un démarrage en septembre. L'été sera consacré à l'élaboration du programme d'accélération, adapté aux profils des candidats retenus. Mises sous pression et passées au crible pendant quatre mois, les start-up bénéficieront des retours d'expérience et des réseaux relationnels d'une cinquantaine de mentors régionaux et internationaux.

Parmi ces mentors, Rachel DELACOUR, marraine de Sprint LRMP, dont la société d'informatique décisionnelle, Bime, a été rachetée fin 2015 par l'américain Zendesk pour 45 millions de dollars. Mais aussi, côté locaux, Jonathan VIDOR, PDG de JVWeb (e-marketing) ou Gaël BONNAFOUS (Scimob, jeux vidéo) et, côté poids lourds nationaux, Alban SCHMUNTZ, vice-président d'OVH ou Philippe BOURCIER (Criteo).

SPRINT LRMP prévoit d'accompagner, au sein de la pépinière Cap Omega, une cinquantaine de start-up dans les trois prochaines années. La société prendra 5 % du capital des start-up accélérées, participation qui sera cédée lorsque la start-up lèvera des fonds ou sera revendue.  

Vu dans Les Echos et Le Figaro

vendredi 20 mai 2016

La France reste parmi les 10 pays les plus prisés des investisseurs étrangers

Moins attractif que l'Allemagne ou le Royaume-Uni, la France arrive en 8ème place du baromètre AT Kearney.
Après une période de repli sur leurs marchés nationaux, les grands investisseurs mondiaux recommencent à regarder vers l'étranger, révèle le dernier baromètre AT Kearney,.

Selon cette étude, qui offre une vue globale des plans d'investissements des dirigeants mondiaux, 70 % de patrons de 500 multinationales envisagent ainsi une augmentation de leurs investissements à l'étranger dans les trois prochaines années.

Pourtant, ils restent très sélectifs sur les pays dans lesquels investir, privilégiant les zones les plus sûres. Sans surprise, les États-Unis et la Chine restent en tête des pays les plus prisés des investisseurs, pour la troisième année consécutive.

Victimes des tensions géopoli­tiques, les pays émergents sont en recul : « Les Brics ont quasiment disparu du classement », note Xavier Mesnard, partner chez AT Kearney. La Russie est absente du palmarès, le Brésil perd 6 places et le Mexique 9. Quant à l'Afrique, elle est la grande absente du classement, sans aucun pays retenu.
En revanche, l'Europe, qui reste le plus gros marché au monde, demeure une zone prioritaire : 13 pays européens figurent dans la liste des 25 pays où les dirigeants prévoient d'investir en priorité cette année.

La bonne place de la France, s'explique par les mesures prises pour accroître l'attractivité, comme le CICE ou la loi Macron, mais aussi par une amélioration globale de l'image de la France, à laquelle travaille Business France

Il reste cependant des efforts à faire. Car si les dirigeants prévoient d'augmenter leurs plans d'investissement en France dans l'industrie et les services, ils veulent les réduire dans le secteur des nouvelles technologies. « La France n'est pas unanimement perçue comme une terre d'avenir pour les investissements informatiques », estime Xavier Mesnard. « Le coût du travail et les pesanteurs réglementaires restent des freins. Mais le "French Bashing" est en recul chez les grands investisseurs.

La France bénéficie de sa position géographique centrale, d'atouts structurels forts, de bonnes infrastructures et d'une éducation supérieure de qualité.


Vu dans Le Figaro (Marie-Cécile RENAULT)

jeudi 19 mai 2016

La Poste accompagne 16 start-up au CES 2017

La Poste renouvelle son expérience de l'année passée en embarquant 16 start-up françaises pour participer au prochain CES en janvier 2017.

Ce programme baptisé « French IoT » permettra aussi aux jeunes pousses spécialisées dans les objets connectés d'obtenir une expérimentation avec l'un des grands groupes partenaires de l'événement, des séances de coaching personnalisées et une semaine de Boot Camp.

Le concours a ouvert le 16 mai 2016.

Vu dans Les Echos

mercredi 18 mai 2016

Waze teste le covoiturage

L'application de navigation routière WAZE, rachetée par Google en 2013, teste un programme de covoiturage à San Francisco, en Californie.

Il n'est encore disponible que pour les salariés d'entreprises partenaires.

jeudi 12 mai 2016

L'Inde, nouveau paradis de l'énergie solaire

Depuis son accession au pouvoir, en 2014, le Premier ministre indien, Narendra MODI, s'est juré de faire de son pays une nouvelle puissance dans le solaire. Il a pris l'engagement lors de la COP21, de produire d'ici à 2022, 175 gigawatts (GW) d'électricité à partir de renouvelables, dont 100 GW de solaire, 60 d'éolien, 10 de biomasse et 5 d'hydraulique.

Welspun Renewables, le premier acteur indien du secteur, a installé une centrale de 500 mégawatts (MW), dans le district de Jodhpur, qui alimente en courant plus de 250.000 familles. 420 000 panneaux solaires.

Tous les grands acteurs ont un projet dans cette région du Rajasthan aux taux d'ensoleillement exceptionnels : Tata, Adani, Mahindra et autres. Cet état concentre déjà la plus grande capacité installée du pays : 1.264 MW sur un total attendu de 6.753 MW

L'Inde est le troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde. avec une moyenne par habitant encore 12 fois inférieure à celle des États-Unis. La sécurité énergétique est également une motivation à s'engager dans ce programme.

L'Inde a mis en place des enchères inversées pour les appels d'offres, qui font du tarif le plus bas l'argument clef. En quelques années, le prix du kilowattheure a été divisé par trois, à 5-6 roupies (environ 6 cents), contre 15-16 en 2010 (le charbon est encore à un tarif de l'ordre de 2,5 roupies).


Le gouvernement envisage d'autres recours. Selon ses prévisions, en 2030, 40 % de l'électricité pourraient être produits à partir d'énergies non fossiles. Un « mix » énergétique qui inclut une bonne part de nucléaire. Le solaire pourrait ne représenter qu'environ 15 % de cette proportion. Le secteur a aussi à résoudre ses propres défis : financiers, surfaces exploitables et stockage d'énergie.

L'Inde est aujourd'hui au 11e rang mondial en termes de production d'énergie solaire (5 GW). La Chine est en tête, avec 43 GW, suivie par l'Allemagne avec 38 GW. Avec l'addition de nouvelles capacités, l'Inde pourrait se hisser parmi le Top 5


Vu dans Les Echos du 21/04/16 (Marjorie CESSAC)

mercredi 11 mai 2016

Le volailler Tilly -Sabco Bretagne passe sous pavillon anglais

La CCI de Morlaix cède le contrôle de l'abattoir de volailles Tilly-Sabco Bretagne pour 1 euro. MS Food Limited doit y investir 3 millions d'euros.

Principal actionnaire de l'abattoir de volailles depuis le rachat des actifs il y a dix-huit mois à la barre du tribunal, la CCI a jugé qu'elle devait agir. Une assemblée générale aura lieu le 13 mai prochain, à cette occasion nous céderons pour 1 euro symbolique le contrôle de Tilly-Sabco Bretagne à l'entreprise MS Food Limited qui va détenir 76% des actions», indique Jean-Paul Chapalain, le président de cette CCI qui conservera les titres restants.

Elle y a investi 1 million d'euros en capital. Installée à Luton, au nord de Londres, la société de négoce de viandes MS Food Limited, qui était jusqu'à maintenant actionnaire minoritaire aux côtés de la CCI, s'engage à apporter 1 million d'euros en capital et à investir 2 millions pour créer une ligne d'abattage destinée aux poulets frais.

Spécialisé dans la viande halal, MS Food Limited achète une partie importante de ses besoins en volailles dans les pays de l'est de l'Europe, mais veut mieux sécuriser ses approvisionnements, dit Jean-Paul Chapalain.

Il précise que ce partenaire anglais est sérieux et qu'il va présenter les garanties nécessaires pour concrétiser les projets d'investissement et pérenniser l'emploi.

200 salariés travaillent encore chez Tilly-Sabco Bretagne.

Vu dans Les Echos

lundi 9 mai 2016

Sud Ouest s entoure de start-up du numérique

Le journal « Sud Ouest » a créé un accélérateur de start-up et cherche à innover grâce à de nouveaux outils numériques. 

 
Au quatrième étage de ses locaux, « Sud Ouest » héberge depuis le début de l'année une dizaine de start-up. « Il s'agit de nous rapprocher de toutes les jeunes entreprises qui ne sont pas dans le secteur de la presse, mais proches de notre ADN, qu'il s'agisse des data, des services de proximité, de la connaissance client. Autant de vecteurs de transformation pour nous », résume Olivier Gérolami, PDG du groupe.

Certaines sont toutes jeunes avec des statuts à peine créés et placées sous la houlette de 1Kubator, une structure privée d'incubation, qui a vocation à s'installer dans toutes les villes labellisées « French Tech ». D'autres dépendent de Théophraste, une structure d'accélération créée par le groupe de presse lui-même dans lesquelles il pourrait avoir intérêt à investir dans l'avenir. Certaines ont une activité qui intéressent directement le groupe. A l'image, par exemple, de Pool, une jeune entreprise qui travaille sur la monétisation des contenus via la diffusion de films publicitaires. 

Vu dans Les Echos (Frank Niedercorn)

vendredi 6 mai 2016

Industrie du futur : Bruxelles s'empare du sujet

Industrie du futur : Bruxelles s'empare du sujet
L'industrie européenne doit entrer de plain-pied dans l'ère du numérique. Telle est la conviction de la Commission européenne qui souhaite fixer un cap en la matière.

Alors que la plupart des Etats membres ont lancé leurs propres plans de digitalisation de l'industrie, l'exécutif européen veut lui aussi créer les conditions d'une mise à niveau numérique de secteurs industriels, comme la construction, l'agroalimentaire, le textile ou la sidérurgie.

D'après ses calculs, une telle transformation pourrait générer jusqu'à 110 milliards d'euros de revenus additionnels par an au cours des cinq prochaines années.

Concrètement, Bruxelles ne s'engage pas dans un chantier contraignant pour les Etats membres. Ni règlement, ni directive, mais de simples « communications ». Les chantiers annoncés visent à constituer des centres d'excellence réunissant sur un sujet commun universités, villes, laboratoires de recherche ou entreprises. Si ces « clusters » existent déjà dans de nombreux pays, le but est de faire en sorte qu'ils se propagent dans l'ensemble des Etats membres. Pour cela, Bruxelles se dit prête à mobiliser 500 millions d'euros de fonds européens.

mercredi 4 mai 2016

Le chinois HNA Group acquiert l'américain Carlson Hotels, propriétaire Radisson

L'appétit du chinois HNA Group est insatiable. Présent dans le tourisme, le transport aérien, la finance et la logistique, le conglomérat chinois HNA Group vient de mettre la main sur l'américain Carlson Hotels, propriétaire de la marque Radisson.

Carlson Hotels exploite 1 400 établissements dans le monde et emploie près de 90 000 personnes. Cette acquisition va ouvrir en grand les portes des États-Unis au géant asiatique qui réalise un chiffre d'affaires de 29 milliards de dollars.

Bâti autour de Hainan Airlines, une compagnie aérienne créée il y a vingt-sept ans sur l'île du même nom, le groupe est pris d'une frénésie d'acquisitions ces derniers mois.

En Europe, HNA a pris dès 2012, 48 % du capital de la compagnie aérienne française Aigle Azur. L'an passé, il a acquis Swissport, sous-traitant dans les services aéroportuaires (manutention, avitaillement, maintenance…). Il a acquis un autre prestataire suisse également présent dans les hangars des aéroports, Gate Group, l'un des principaux acteurs du catering (restauration à bord). Valorisé à 1,3 milliard d'euros, Gate Group compte 28 000 salariés.
Ce dernier, désormais détenu par HNA, souhaite se renforcer dans ce métier. Il fait partie des candidats en lice pour une prise de participation - minoritaire dans un premier temps - de Servair, la filiale de restauration d'Air France-KLM.

HNA examine régulièrement les opportunités dans l'Hexagone. Après avoir renoncé à la reprise du français Fram, en octobre, le groupe chinois a tout de même noué un partenariat avec Pierre et Vacances Center Parcs dont il a pris 10 % du capital. Le français va ainsi l'aider à importer le concept de Center Parcs en Chine.

Aux États-Unis, le groupe chinois a acquis en février un grossiste de produits électroniques, Ingram Micro, pour 6 milliards de dollars.

Vu dans Le Figaro (Valérie COLLET)

lundi 2 mai 2016

Des entrepreneurs à la Foire de Paris

La 112e Foire de Paris fait la part belle aux créateurs d'entreprise. Une tonalité nouvelle donnée à cet événement pour attirer le public vers les 3 500 nouveautés françaises et internationales présentées, dans une ambiance festive et bon enfant.

Les organisateurs ouvrent un pavillon dédié à 74 jeunes entrepreneurs et créateurs de start-up. Pour eux, elle a établi un tarif réduit de 40 % avec la possibilité de partager à plusieurs le stand durant les dix jours que dure la foire.

Pour certains, c'est la première prise de contact avec la clientèle et la possibilité de réaliser des premières ventes. Pour d'autres, dans l'univers de la maison, c'est une vitrine géante pour présenter des objets innovants tels que un tee-shirt insalissable ou un appareil qui permet de s'endormir en huit minutes.

Les organisateurs ont aussi offert un espace à neuf start-up soutenues par le réseau d'incubateurs de femmes entrepreneurs Les Pionnières, qui accompagne 200 créatrices par an depuis dix ans. La fondatrice, Frédérique Clavel, a sélectionné des créatrices du Nord, de Rhône-Alpes, de Laval ou de Bordeaux.

D'après les études, 220 à 250 millions d'euros de transactions sont réalisées durant les dix jours. Pour les grandes comme pour les petites marques, c'est souvent un à quatre mois de chiffre d'affaires.

Vu dans Le Figaro (Domitille ARRIVET)