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samedi 17 septembre 2016

Aircall veut conquérir l'Amérique

La start-up française Aircall vient de lever 8 millions de dollars, essentiellement auprès de ses actionnaires historiques, le fonds Balderton Capital dirigé par Bernard Liautaud, le start-up studio eFounders, à l'origine de TextMaster et de Mailjet, FundersClub et quelques business angels. Un fonds américain, FJ Labs, a également pris un ticket.

Au total, la société a déjà levé 11,5 millions de dollars.

Aircall a été créé il y a deux ans à peine, sous la houlette d'eFounders, descendu depuis au capital, et de plusieurs fondateurs. La start-up cherche à transformer le secteur de la téléphonie d'entreprise et des centres d'appels, un marché gigantesque où opèrent notamment Vocalcom, Easyphone ou Orange.

Elle propose une offre qui permet d'installer en quelques clics un système complet, à partir d'une simple connexion Internet. Tout peut être géré depuis l'application, du terminal recevant les appels aux heures de réponse.

La solution va chercher, dans 40 pays pour l'instant, des numéros de téléphone disponibles et utilise les API ouvertes pour s'intégrer aux solutions déjà utilisées par son client, comme Salesforce, Zendesk ou Slack.

Ainsi l'entreprise peut-elle immédiatement recevoir des appels de ses clients et disposer en temps réel de toutes les informations sur ceux-ci.

Aircall propose trois offres, à 15, 30 et 50 euros par mois et par utilisateur, selon les fonctionnalités. La start-up a déjà séduit 1.800 clients à travers le monde.

Ses cibles : d'autres start-up, des grosses PME… En France, par exemple, elle travaille avec Deliveroo, Uber, Doctolib, Save ou encore Prisma Media. Environ 30 % de son activité serait déjà réalisée aux Etats-Unis, contre plus de 40 % en Europe.

La société va fortement investir aux Etats-Unis. En début d'année, elle s'est installée à New York, alors qu'elle disposait auparavant d'un bureau à San Francisco. D'ici à un an, le bureau américain devrait compter une trentaine de personnes, contre cinq aujourd'hui. Aircall devrait passer de 30 personnes à 70 dans les douze prochains mois.

L'objectif sera de tripler le chiffre d'affaires, alors que le rythme est actuellement de 10 % de croissance tous les mois.

Vu dans Les Echos du 15/09/16 (Nicolas RAULINE)

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