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lundi 19 septembre 2016

General Electric a lancé une offre de rachat de deux entreprises suèdoise et allemande spécialisées dans l’impression 3D métallique

Le groupe américain GE réaffirme ainsi ses ambitions dans la fabrication additive, qu’il considère essentielle pour devenir le leader de l’internet industriel.

GE veut embrasser toutes les technologies de l’industrie du futur. Il se voit non seulement, comme un éditeur de logiciels, mais aussi comme un acteur de la fabrication additive.

Le consortium, rebaptisé "The Digital Industrial Company", a annoncé mardi 6 septembre 2016 vouloir racheter deux spécialistes de l’impression 3D métallique : le suédois Arcam et l’allemand SLM Solutions pour 1,4 milliard de dollars.  Ils seront tous les deux sous la coupe de GE Aviation.

  • Arcam AB commercialise des imprimantes 3D et des poudres métalliques pour des clients dans l'aéronautique et la santé. La société compte 285 salariés et a généré en 2015 un chiffre d'affaires de 68 millions de dollars. La société suédoise est l’inventeur de la technologie "Electron Beam Melting (EBM)". Cette technique utilise un faisceau d'électrons pour faire fondre la poudre de métal couche par couche. 
  • SLM Solutions Group produit des machines laser, toujours pour l’impression de pièces métalliques, pour les industriels de l’aéronautique, l’énergie, la santé et l'automobile. Employant 260 salariés, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 74 millions de dollars en 2015.

GE avait déjà affiché ses ambitions dans le secteur de l’impression 3D. Environ 1,5 milliard de dollars ont été investis dans cette technologie depuis 2010

GE avait déjà racheté en 2012 deux entreprises spécialisées dans ce secteur : Morris Technologies et RQM. Et il fabrique depuis 2015 les injecteurs de fuel des moteurs Leap grâce à l'impression 3D, dans son usine d’Auburn en Alabama.

Le groupe compte faire de l’Europe la principale zone de son développement dans le secteur de la fabrication additive.

Dans son communiqué, GE précise qu’il souhaite réaliser 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires grâce à l’impression 3D d’ici à 2020. Il projette aussi d’utiliser davantage cette technologie en interne et faire 3 à 5 milliards de dollars d’économie de production grâce à elle.

Vu dans l'Usine Nouvelle (Marine PROTAIS)

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