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samedi 8 octobre 2016

GYS innove et fait sa place sur la scène internationale

La société industrielle mayennaise (Laval) GYS voit ses outils référencés au plan mondial par les constructeurs. Il investit en France et envisage une troisième usine dans le monde.

Les postes à souder, les chargeurs de batterie, les équipements de carrosserie… Ces outils font partie du quotidien des artisans et des garagistes.

Si les industriels allemands et chinois ont pris une part prépondérante sur ces biens d'équipement, le français GYS résiste.

Cette société familiale de 550 salariés produit chaque année 500.000 de ces machines. GYS dépassera en 2016 les 70 millions d'euros de chiffre d'affaires, en hausse d'environ 15 %. Et l'export dépasse déjà la moitié des ventes.

Pour suivre cette croissance, l'industriel engage une nouvelle vague d'investissements à Laval, construisant 5.500 m2 d'usine et d'espaces logistiques supplémentaires.

Cela ne suffira pas. Après une deuxième usine installée en Chine, la société envisage d'en créer une troisième. Le pays ni même le continent ne sont encore décidés, mais Bruno Bouygues, le PDG, explore l'Amérique du Nord.

Cet essor, le dirigeant l'attribue en partie à une nouvelle génération de produits et à une série d'accords mondiaux. GYS vient de signer un nouveau contrat avec Volkswagen pour un chargeur de batterie « intelligent », le Gysflash 100, lequel devrait équiper les milliers de concessions de la marque dans le monde. Avec ce chargeur, la firme entre dans le monde du véhicule connecté et du Big Data.

L'appareil permet en effet de stabiliser la tension du véhicule, de compenser les micro-variations électriques lorsque le garagiste met à jour les nombreux microprocesseurs d'une voiture. Grâce à cet appareil, le constructeur récupère également au passage les data des véhicules.« Sur ce type d'appareils, nos concurrents n'ont pas encore atteint une capacité industrielle », estime Bruno Bouygues.

Le chargeur retenu par Renault intéresse aussi d'autres constructeurs.

Dans le même temps, Ford vient d'homologuer GYS au plan mondial, cette fois sur les appareils de soudage de ses concessionnaires.

Pour Mercedes, elle a mis au point une technologie de soudage Mig (à l'arc) adaptée aux nouveaux aciers légers et durs des futurs véhicules de la marque.

A l'intention des réparateurs travaillant sur ces mêmes aciers durs, GYS a lancé un appareil de rivetage léger. Et, pour les carbones, le groupe propose désormais des appareils à induction permettant de désassembler les matières plastiques en recourant aux courants de Foucault plutôt qu'à la flamme.

Vu dans Les Echos du 06/07/10 (Emmanuel GUIMARD)

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