Le dynamisme des trafics autoroutier et aéroportuaire donne au Groupe VINCI une vision optimiste de l'avenir du secteur. Il pense toucher le « point bas » dans l'Hexagone pour la branche BTP.L'attribution, au consortium emmené par VINCI avec la Caisse des Dépôts et Predica, des 60 % détenus par l'Etat au capital des aéroports de Lyon Bron et Saint-Exupéry, la demande, par le président de la République, du déploiement d'un deuxième plan de relance autoroutier, dont les contours devront être définis dès le 1er janvier 2017, sont deux éléments majeurs qui donnent confiance au Groupe VINCI.Les aéroports de Lyon ont un fort potentiel de croissance. Ils accueillent annuellement 8,7 millions de passagers.La concrétisation du plan autoroutier relèvera de contrats de plan au niveau de l'Etat, de demandes d'investissement des collectivités territoriales, et viendra compléter les travaux d'extension et d'élargissement pour 3,2 milliards d'euros au titre du plan signé entre les sociétés concessionnaires et l'Etat en 2015.De plus, les résultats semestriels du groupe sont bons. Malgré un chiffre d'affaires publié en baisse de 1,5 % sur un an, à 17,6 milliards d'euros, le résultat opérationnel a lui progressé de 11,7 %, à 1,5 milliard. L'évolution du trafic autoroutier a enregistré une croissance de 3,3 % sur la période, contre 2,7 % sur les six premiers mois de l'année. Le trafic aérien a, quant à lui, une croissance attendue entre 5 % et 10 % en 2016.Dans le BTP, les derniers clignotants devraient passer au vert. Le carnet de commandes de la branche construction a progressé de 2 % au premier semestre, à 29,2 milliards, et les prises de commandes de 11 %, à 17 milliards. La réservation de logements a bondi de 24 % au premier semestre 2016.Vu dans Les Echos du 01/07/16 (Antoine BOUDET)
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