Rechercher dans ce blog

mardi 30 août 2016

Questions à Jérémie BERREBI en tant qu'investisseur (interview Les Echos)

En tant qu'investisseur, quels sont pour vous les projets les plus prometteurs ?

La clef, pour moi, c'est souvent de pouvoir établir une position de force sur une place de marché, c'est d'être capable de s'imposer comme l'intermédiaire entre une demande et des offres

C'est ce qu'Uber a réussi à faire dans les taxis-VTC, Prêt d'Union dans le financement. Il peut y avoir des risques technologiques ou réglementaires, mais ce sont des start-up dont on peut souvent prédire la croissance et le potentiel

Mon autre façon de faire des choix, c'est de partir de ce que je trouve irritant. Qu'est-ce qui marche mal autour de moi et quelle réponse technologique on pourrait y apporter. 

Prenez l'exemple de la visioconférence. Il y a des solutions vieillottes chères et insatisfaisantes. On peut faire mieux. On aurait pu dire la même chose des transferts de devises ou de plein d'autres sujets. Il faut partir des besoins et problèmes du marché et créer un produit qui répond parfaitement à ces besoins. Evidemment, tout cela, sur de très gros marchés.


Faut-il n'investir que dans des start-up qui ont un vrai business model ?

Dans le B to B, oui

Dans le B to C, le business model peut venir après la constitution d'une base d'utilisateurs. Dans le B to C, la priorité c'est de valider un concept et un usage. Le modèle vient après.

Vu dans Les Echos du 08/07/16  (David BARROUX)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire